Voyager, c'est demander d'un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.
Paul Morand

dimanche 6 juillet 2008

TIC TAC TIC TAC TIC TAC......

fâchés donc avec la montagne, on file tout guillerets vers la côte, pour Puerto Lopez. Pas grand chose à y voir, pas grand chose à y faire, si ce n'est attendre le bateau qui nous amènera demain à la Isla de la Plata (la Galapagos du pauvre...).
La chance nous accompagne enfin puisqu'on se trouve en pleine période de reproduction des baleines à bosses, qui migrant du sud, se trouvent par centaines (paraitrait-il) à quelques encâblures de Puerto Lopez....


Par expérience, on sait que ces sorties whales watching sont toujours un peu pourraves... (on rêverait de les voir sauter comme sur les posters mais généralement on en aperçoit juste une queue par-ci, monumentale cela dit.., une nageoire par là, bref un puzzle de cétacé!!!) mais, lorsque pendant la traversée, ceux qui ne sont pas totalement anesthesiés par leurs caches anti-vomitif passent leur petit dej par dessus bord, ca devient très sympa ;0)
La pauvre Stef n'y echappe pas, je la revois encore l'œil livide : "Ouais!! J'ai vomi dans l'océan Pacifique!!"...

T'es obligé de raconter ça?? Quoi? C'était juste histoire de faire une petite offrande à Poseidon pour m'avoir laissée apercevoir des baleines à bosses!!

Donc, revenons en aux faits, je te laisserai plus le clavier! Sur l'ile, pas de trésor de pirates enterré, mais du guano par tonnes qui donne par ses reflets argentés son nom à l'île. Des fous à pattes bleues paradent et se font la cour tout comme les frégates que l'on peut approcher à quelques pas... Les mâles ont la même technique que chez les humains, la frime! Ils gonflent leur gros double menton écarlate (la comparaison s'arrête donc là....) et croyez-moi ça tombe!!

On laisse les oiseaux à leurs amours, pour rejoindre Guayaquil, 2eme ville du pays dont on nous a vanté les qualités.
La ville pousse la comparaison avec Buenos Aires et elle ne devrait pas... Le malecón (anciens docks fraichement aménagés) et las Peñas (quartier de maisons colorés) ne sont pas à la hauteur de la capitale Argentine! A part le sympathique parque Bolivar où vivent des iguanes en liberté (qui nous auront bien fait rigoler), c'est pas le coup de foudre...

Le trajet en bus jusqu'à Baños se fait par ciel bleu, de quoi admirer le volvan Chimborazo enneigé tout à loisir et envisager pour demain une magnifique descente à VTT.


De Baños à Puyo, on entreprend la descente de 70km avec vue sur le bassin amazonien et de nombreuses cascades tout du long. Malheureusement la pluie se met de la partie (quand on dit qu'il n'y a plus de saison.....) et on rentre en pick-up à mi-parcours (une remontée d'ailleurs bien plus ébouriffante que la descente avec un chauffeur complètement "loco" qui se signe avant chaque virage....).


Pour se reconforter, rien de tel qu un Cuy grillé (cochon d'inde), très riche mais sans cholestérol disent-ils ici, qui fait tomber les verrues plantaires en moins de 2 jours, résout les problèmes de calvitie et redonne la vue aux aveugles.... Courrez vers l'animalerie la plus proche, c'est excellent!!!

Et voilà l'heure de l'épisode 2!

Le soleil brille sur le paramo du parque Cotopaxi, les oiseaux gazouillent, on chantonne en marchant......................... NON!!!!!................ Je déconne!!
On grommelle sous la bruine, les yeux dans le brouillard, "qu'est-ce qu'on est revenu foutre ici?"... David me propose de faire demi-tour mais non, on n'abandonnera pas à cause de moi cette fois-ci!!




Finalement on insiste et on parvient au pied du Cotopaxi, trempés, où le vent fort chasse les nuages. Les premiers rayons de soleil font leur apparition, mission accomplie!

On plante Rosita et on reste de longues heures, admiratifs, au pied du géant... On l'aura vu notre Mt Fuji, il n'y aura pas d'épisode 3!



On rêve toujours de voyager à bord de ces fameux trains andins mais il faut savoir qu'il en reste très peu et à Riobamba, on apprend que suite à un glissement de terrain le train ne circule plus :0(


Pas de chance encore une fois!


Resterait juste une petite portion de voie ferrée entre Alausi et Sibambe, la fameuse Nariz del Diablo!

Mais avant d'aller moucher le nez du diable, on s'arrête à Guamote, où le marché vaut son pesant d'or, nous enfonçant encore un peu plus dans notre addiction aux mercados!!!





Et puis nous y voilà sur le toit de ce train, enfin..., un bus à touristes sur rail qui nous déçoit beaucoup, "où est le tortillard de marchandises de nos rêves?"...



Cependant, on ne regrette pas (si ce n'est le folklore), les paysages sont de toute beauté et la série de marches avant/marches arrières pour venir à bout du fameux appendice del diablo souligne la véritable prouesse technique qui a été realisée à l'époque.




On descend toujours plus vers le sud en faisant étape á Cuenca qui nous ravit par son architecture coloniale, et à Vilcabamba nichée dans la vallée de la longévité qui se prête à merveille à la rando.





Ce séjour en Equateur touche à sa fin, TIC TAC TIC TAC..., un mois superbe où on aurait bien essayé de rallonger les jours, TIC TAC TIC TAC..., il y a tant à faire ici en compagnie de ces bien sympathiques équatoriens!!!



Demain on passe la frontiere, la route est encore longue....TIC TAC!

2 commentaires:

Jennifer a dit…

Coucou,
Vous savez que manger du cochon d'inde en France est puni pour la convention de Brigitte BARDOT et que d'abord c'est pas classe.... Mais sinon mis à part que vous manger des trucs bizarre, j'ai bien reçu votre petite carte postale et ça m'a fait Eééénormement plaisir et que d'abord j'étais super-méga-contente. Merci d'avoir pensé à nous deux...
Et pour la nouvelle-Zélande, on a le temps, on y va dans 3 ans... Vous allez déjà être revenu. Bon et bien on continu à vous suivre dans votre périple et très bonne continuation.
Bisous à vous deux.
Jennifer, Vincent et Bastet (le chat)

Anonyme a dit…

Hello les enfants !

2 mots pour vous informer que le colis d'Equateur est bien arrivé.
On vous embrasse bien fort
Mum and Dad

Est-ce que vous êtes là??!