Voyager, c'est demander d'un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.
Paul Morand

dimanche 5 août 2007

CHAPITRE UN.....L'ATTENTE.



Voyager est un triple plaisir: l'attente, l'éblouissement
et le souvenir...
Ilka Chase
.

Nous nous sommes décidés à partir.

J'ai toujours mis, plus ou moins, un frein à cette entreprise...
Une année "around the world" qui trotte depuis des années dans le cerveau malin de mon amoureux...
Mais pourquoi partir un an?
Nous avons déjà beaucoup voyagé et en un court laps de temps, alors pourquoi ne pas continuer ainsi à découvrir le monde, par petites touches successives? Récréations si enrichissantes pour couper un quotidien parfois monotone...
Pourquoi forcément tout quitter, laissant de côté tout ce qui rendait notre vie sécurisante et douillette (appartement, boulot, voiture, économies ...), pour plonger dans l'inconnu et la précarité?
Ben oui! La précarité! C'est qu'il faut qu'on démissionne quand même.. Avec l'autre et sa France qui travaille, les employeurs sont de plus en plus des constipés de l'imagination et les esprits aventureux leurs font peurs...

BOU!!

Donc je crois pas qu'on nous laisse le loisir de prendre une année sabbatique...( surprenez-nous petits employeurs..), et c'est bel et bien à une sortie de la société pendant un an qu'on se prépare!
Un an, avant de s'y immerger corps et âmes (enfin...corps au moins...) et acheter une maison, fonder une famille...
Essayer encore un peu de trouver qui nous sommes vraiment et qui sont tous ces autres, découvrir un peu plus notre planète et ses habitants avant de prétendre à l'éducation "correcte" de nos propres enfants, et leur apprendre la tolérance et la "différence" inhérente et si essentielle à notre monde...(j'me la raconte là??... ;0))

Oui, en fait c'était évident...Nous aurions été fou de ne pas le faire!!
Une dernière goulée d'air, un an de liberté quasi absolue (pour enlever ce "quasi" il faudrait qu'on gagne au loto...on va se fixer des limites quand même...), un projet à but non lucratif, une année à vider nos poches pour remplir nos mirettes et la pompe, là, engoncée dans mon thorax, qui déjà s'affole...Oh là, mon cœur! Tout doux!C'est bon, j'ai compris, n'attendons pas d'être trop vieux, la vie se conjugue au présent... je voyage, tu voyages, nous voyageons...

T'as raison David, et si on le faisait ce p'tit tour de planet'!!


Stef.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Au moment où j'ai écrit ce message, je n'avais pas encore fait part de mon désir de voyager à mon employeur...
Maintenant c'est fait, et donc,NON, les esprits aventureux il connait pas, et OUI/NON, pour la surprise...pas trop surprise qu'il ne me propose pas de congé sabbatique (quoique je me croyais élément apprécié et compétent..."i" prétentieuse sur le coup là je sais "i" ;0)!)...
Mais un peu surprise quand même qu'il m'ait remplaçé avant même que j'ai envoyé ma lettre de démission... carrément!

Comme quoi!! On se trouve toujours des freins imaginaires dans la vie, arretons de brider nos moteurs... Nous sommes tellement interchangeables dans le monde du travail, mettons notre monde intime sur un grand pied d'estale!!
Cette vie là, on pourra pas l'échanger!!!!
alors faut du clinquant, qui brille, éblouisse et laisse ce goût d'inoubliable dans la bouche!!
Je n'ai jamais été aussi convaincu de l'utilité vitale de ce projet, j'm'en vais un an, tisser un peu d'inoubliable sur la toile de mon destin...

Est-ce que vous êtes là??!